Expériences musicales révolutionnaires
Samedi, dans la voiture, à la radio : une magnifique voix de basse, qui chante en allemand, un air inconnu mais gai, car je reconnais quelques mots comme sterben, tot et Ende. Néanmoins j'écoute, car j'aime les belles voix graves : messieurs, inutile de vous le cacher plus longtemps, avec une voix de fausset pour me séduire c'est peine perdue.
Soudain, toujours en allemand, le chanteur entonne la Marseillaise ; je me pince, mais je ne me réveille pas. A la fin, la présentatrice annonce qu'il s'agissait d'un Lied de Schumann, les deux Grenadiers, interprété par Jean-Claude José Van Dam. Hmmm, Radio-classique, pas d'utilisation prolongée sans
avis médical, et je ne devrais pas conduire dans cet état.
Dimanche, dans la même voiture, mais sur Chantefrance, cette fois, un autre chanteur surprenamment* bon dans l'art lyrique, mais préférant le plus souvent forcer sa voix dans des vociférations fiscalo-traumatiques. Ouf, tout est redevenu normal, mais faut-il le rappeler en ces périodes électorales, restons vigilants, ils n'auront pas notre liberté de penser.
* à partir de maintenant, ça existe.