Voyage au Moyen-âge
Finalement, je vous rassure, (pour ceux qui s'inquiétaient mais y en a qui n'ont pas perdu l'appétit, ça fait plaisir) j'ai survécu. Et c'était même très bien, ce petit voyage au temps où les maisons étaient à colombages et où y avait pas Internet au boulot.
Dans ce magnifique département informatique high tech de la Firme, j'ai vu :
- un énorme ordinateur noir, qui n'est pas sans rappeler Dark Vador, et fait la fierté de ses propriétaires car il comporte paraît-il 9 processeurs ;
- un distributeur de cartouches (de stockage de données) : imaginez un distributeur de Twix et Balisto dix fois plus large ; au lieu d'une bête spirale qui tourne et te coince ton Mars une fois sur deux, il y a un petit robot avec des bras, qui va te chercher ta cartouche au bon endroit et te l'apporte, et ne se trompe jamais dans la rangée ;
- une imprimante à microfiches (??!!? cherchez l'intrus). Dans cette machine, il y a plein de tuyaux qui trempent dans des produits bien dégueu, que ça doit pas être bien bon pour l'environnement et les poumons des gens, ces trucs. En même temps, toute la ville est déjà classée Seveso, donc c'est pas très grave, on n'en est plus à ça près ;
- un système d'éditique qui a fait ma joie, avec une imprimante qui crache 60 mètres de papier à la minute et une machine qui plie les papiers, ouvre les enveloppes, met les papiers dedans, et lèche les enveloppes. Elle est même capable de voir si elle s'est trompée et si elle a mis deux trucs au lieu d'un : aaaah, ça m'a rappelé le bon vieux temps où je visitais des usines avec plein de robots et de chaînes.
La machine, quand elle est capricieuse, ya que Fredo qui peut la débloquer, il la connaît depuis des années, avec les autres elle veut rien savoir. C'est dommage parce que la Firme veut rassembler tous ses centres d'éditique à l'autre bout de la France et Fredo, il va falloir qu'il fasse autre chose. Il est un peu triste Fredo.
Quoi d'autre ? ah oui, j'ai appris un nouveau mot "aitre" (ou aître ?), ça veut dire cimetière. Bon, c'était un peu nostalgique, quand même, je suis contente de rentrer.