Le jour où j'ai fait une salade de papaye verte sans papaye verte
Oui, c'est (presque) possible. Pour Noël, Epiméthée m'a offert deux magnifiques livres de cuisine asiatique que je recommande à tout le monde ; contrairement aux autres spécimens que j'avais consultés jusque là, la liste des ingrédients, pour "asiatique" qu'elle soit, premièrement n'est pas interminable, deuxièmement, fait l'objet d'une partie conséquente de chacun des ouvrages, permettant à chacun de comprendre ce qu'est un pak choï, comment on utilise la pâte de curry rouge, etc.
Allez, un coup de pub, ça le mérite, tout de même.
Quant à la papaye verte, en réalité, elle était verte à l'extérieur, mais orange à l'intérieur, ce qui indique qu'elle était déjà devenue un fruit et ne pouvait plus servir de légume, entendez que vraiment verte, elle est blanche, et on peut la râper et la mettre en salade, alors qu'une fois orange, ya plus qu'à la manger en dessert.
Pour donner le change, j'ai rapé un navet à la place, si votre public n'est pas asiatique, il n'y verra que du feu. J'ai quelques raisons de penser que l'intérêt de cette salade est le piment, que je n'avais qu'en poudre et dont j'avais usé trop prudemment, et l'assaisonnement, et je ne suis pas encore experte dans toutes ces sauces : peut-être trop de jus de citron vert ? je crois que je vais aller en manger dans un restau pour voir.
Ce soir, Epiméthée goûte la soupe au tofu : wish him good luck !! (parce que c'est pas fini)