Conte de Noël

(Catégorie : bavardage, oooh, vous n'imaginez même pas à quel point)

Pour répondre aux cris de la foule en délire (Max et Thierry, doucement, vous empêchez les petits et Thérèse de s'approcher, car n'est-il pas écrit :"laissez venir à moi les petits enfants" et "n'y voyez pas le fantasme de l'homme", mais pas au même endroit, bien sûr), voici un conte de Noël :

Dimanche soir, tout espèce de son agréable avait disparu de mon ordinateur : le système réclamait un pilote "valide", comme il est censé y avoir dans tout avion. Néanmoins, il restait les sons système, vous savez les trucs horribles qui résonnent dans le noir quand vous éteignez ou allumez discrètement l'ordinateur tard le soir. Après avoir fait semblant avec moi-même d'être un geek pendant au moins 10 min, avoir fouillé dans le système et désinstallé quelques trucs qui je pense ne vont pas tarder à me manquer quand je saurais à quoi ils servaient en vrai, puis après tout ça avoir redémarré mon ordinateur (tous les geeks vous disent ça : as-tu redémarré ton ordinateur ? parce que bien sûr, avec les portables, ils n'osent plus vous dire : "as-tu bien branché ton ordinateur?", sauf s'ils connaissent mon ordinateur qui a une autonomie de 2 minutes 43), j'ai dû me rendre à l'évidence. Il faut que je change de paragraphe, pour respirer.

Donc l'évidence, c'était que plus jamais je ne pourrais regarder florence foresti sur youtube et plus jamais je ne pourrais regarder docteur House, même si bien sûr, j'ai rendu ses dvd à Bouschon, mais au moins j'aurais pu les lui réemprunter. Les soirées des 5 prochaines années, c'est à dire, jusqu'à ce que j'aie fini de payer à mon syndic ma quote part du ravalement de façade, pile au moment où j'aurai à payer la même somme à mon chirurgien pour la même opération ou alors me racheter un ordinateur, les cinq prochaines années, disais-je, toutes mes soirées seront consacrées à Balzac (sauf le père Goriot, fait, et aux 3ème et 4ème tome des mémoires d'outretombe, voire même Proust si je lis plus vite que prévu.

Le lendemain tout était rentré dans l'ordre. Alléluia.

A part ça j'ai vu un super film, dont j'ai déjà oublié le nom, une histoire de gangsters intimiste où on voit toute l'anatomie complète de tous les protagonistes, cordes vocales incluses pendant presque tout le film. J'ai totalement adoré, principalement quand le méchante, je veux dire, le méchant chante, les pêcheurs de perles, allez hop, je fête le son retrouvé :

Je ne vous parle pas de jeanne balibar, qui persiste à chanter de la variété alors qu'elle chante si bien du lyrique, un peu comme dans la vie quand elle chantait "rien" et ce n'était pas peu dire... Un peu comme Florent Pagny, en fait.